Archives mensuelles : mars 2015

Des projets pour les parcelles collectives

C’est le temps des projets pour les parcelles collectives du jardin !

Lora, notre nouvelle présidente, nous dit que « certaines ont déjà un projet. D’autres sont en attente ». Elle propose à ceux et celles qui sont intéressés, de « participer à un projet existant et / ou en lancer un ».

Comment ? « Pour cela, poursuit-elle, l’idée doit correspondre au règlement du jardin et à la convention, c’est à dire autant que possible être collective et écologique ».

Pour parvenir à communiquer entre tous, puisqu’un tiers des membres du jardin ne suit pas internet, Lora indique qu’ « Il y aura un message sur la cabane où les actions, projets et personnes référentes apparaitront. »

Elle précise qu’ « une personne référente n’est pas un chef mais un coordinateur pour l’organisation et la communication. N’oubliez donc pas de communiquer avec la ou le référente avant tout et de relayer vos avancées mails sur papier à la cabane ! », conclut Lora.

Proposition de projet de culture de plantes à purin

Déjà, une nouvelle adhérente propose un projet de mise en culture de « plantes à purin » sur une parcelle collective. Il s’agit de plantes stimulantes, fongicides, répulsives, que l’on utilise en décoctions, infusions, macérations, fermentations, en vue d’améliorer la fertilité du sol des Nouzeaux, à tester ensemble.

Elle nous donne quelques exemple de plantes stimulantes : la consoude, l’achillée, la bardane, l’ortie, le souci, le pissenlit, la valériane.

Voici deux exemples de « fongicides » : la tanaisie, dont plusieurs pieds sont présents au jardin près de la citerne, que l’on pourrait transplanter et l’absinthe.
Pour finir, quelques plantes répulsives : l’ortie, l’absinthe, l’euphorbe épurge, la lavande, le lierre, la mélisse, la menthe, la rhubarbe.

Si ce projet intéresse d’autres jardiniers, la mise en culture pourrait commencer au jardin ce dimanche 29 mars si il ne pleut pas, suivant les plantes et graines réunies entre nous.
 
Si la météo est mauvaise, le chantier n’aura pas lieu mais les personnes intéressées pourront discuter plus précisément du projet avec elle car elle sera de permanence aux Nouzeaux de 16h à 18h.

Discussion entre jardiniers un dimanche de février au jardin partagé des Nouzeaux.
Discussion entre jardiniers un dimanche de février 2015 au jardin partagé des Nouzeaux. Photo : I.Artus

7e Festival Cinéma Ecologie à Vanves ce week-end !

La septième édition du Festival Cinéma Ecologie à Vanves aura lieu ce samedi 28 mars jusqu’à mercredi 1er avril au théâtre du lycée Michelet, 5, rue Jullien. Nous avons demandé à Geneviève, membre du jardin partagé des Nouzeaux et assidue du festival, de nous raconter pourquoi elle l’apprécie.

Une programmation de documentaires et courts métrages forts témoignant d'initiatives locales respectueuses de l'environnement, pour le 7e festival Cinéma Ecologie de Vanves.

Une programmation de documentaires et courts métrages forts témoignant d’initiatives locales respectueuses de l’environnement, pour le 7e festival Cinéma Ecologie de Vanves.

« Le climat change, et nous ? » est le thème cette année, écho direct aux enjeux cruciaux de la 21 conférence climat ou Cop 21 qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Les projections sont libres, gratuites et suivies d’un débat avec les réalisateurs.

Le festival Cinéma Ecologie par Geneviève

« Je vais au festival du cinéma écologique à Vanves pour voir les acteurs des films qui nous font partager leurs parcours, leurs expériences, qui sont des passerelles entre le monde urbain et rural.

Comment accompagner ces agriculteurs qui nous nourrissent, les comprendre et ne pas être avec eux que de simples consommateurs, voilà, ce que ce festival nous enseigne.

La mondialisation des productions alimentaires, les enjeux financiers que cela représente, sont des questions importantes qui doivent susciter notre curiosité au delà de l’achat quotidien de notre panier de légumes.

Au jardin partagé des Nouzeaux, chacun emmène son savoir, issu de traditions familiales souvent mais c’est aussi une mise en commun de ce que l’on apprend au fil des jours, une école permanente, un savoir dont ce festival va m’enrichir.

 Je ne sais plus quel film j’ai vu l’année dernière, c’était sur les semences, mais les interlocuteurs sont passionnants ».

Geneviève.

Pour en savoir plus

Le programme du festival sur le site de La ruche de Vanves

Le programme détaillé du festival en PDF

Le séneçon commun (Senecio vulgaris)

Titre La bonne herbe du mois

Cette plante aux fleurs jaunes de la famille des astéracées est très courante dans les friches et dans les jardins. C’est une plante pionnière, qui se plait toute seule, comme par exemple sur un terrain récemment cultivé. Elle reste souvent petite et discrète, mais peut aussi atteindre une taille de 30 cm. Sa fleuraison peut arriver toute l’année, elle fait donc partie des premières plantes qui fleurissent à la fin d’hiver.

Des cheveux blancs

Les fleurs, d’abord jaunes en forme de tube, se transforment en fruits ronds avec leurs aigrettes (pappus) blanches, d’où le nom de la plante :  ̋ senex   ̋, le mot latin pour  ̋ vieillard  ̋. On trouve souvent des fleurs jaunes et des fruits blancs sur une même plante.

Déconseillée pour le foie

Bien qu’utilisée autrefois comme plante médicinale, son utilisation est aujourd’hui déconseillée à cause de sa toxicité hépatique. Les oiseaux granivores, par exemple les pigeons et moineaux, s’en fichent et adorent le séneçon.

Séneçon commun : fleurs jaunes et fruits blancs. Photo : Lothar W.

Séneçon commun : fleurs jaunes et fruits blancs. Photo : Lothar W.

Texte et photo : Lothar W.

 

La rubrique « La bonne herbe du mois » reprend

Chers lecteurs,

Après une pause d’hiver la rubrique  ̋ La bonne herbe du mois  ̋ reprend pour continuer à vous présenter des plantes qui poussent toutes seules. La nature nous les offre, pour couvrir et protéger notre sol, pour attirer les abeilles et autres insectes si utiles pour nos plantes cultivées, et pour faire plaisir à nos yeux avec leurs formes et couleurs si riches.

En général je choisis une plante en fleur au moment de la publication, ainsi elle est facile à trouver dans le jardin. Je place aussi un panneau qui restera quelques semaines.

Si on se promène avec les yeux ouverts, on peut rencontrer des plantes décrites l’année dernière comme la Véronique de Perse avec ses petites fleurs bleues tendres et la pâquerette.

Cette année c’est le séneçon qui démarre la nouvelle série. Je vous souhaite une bonne lecture et de belles découvertes.

Lothar

Dessin decouverte 180315Dessin : Lothar W.

Animation maquillage pour les enfants !

Fleur propose une animation « maquillage de printemps » pour les enfants dimanche 22 mars de 15 à 17 heures 30 au jardin, pour fêter en beauté l’arrivée de cette saison douce.

Elle viendra avec sa petite mallette remplie de tout ce qu’il faut pour transformer un visage en jardin extraordinaire où pousseront fleurs et légumes.

« Chacun peut apporter de quoi faire un goûter sympa et aussi ses talents de maquilleur et son matériel, indique Fleur. Les enfants pourraient amener des jeux de printemps : élastique, corde à sauter, billes ».

Cher Jardin des Nouzeaux,

Tu te trouves tout près de chez moi, et cela fait de nombreuses années que j’entends parler de toi. Mais c’est seulement l’an dernier que j’ai franchi ta lourde porte verte. Nous avons été accueillis, mes enfants et moi par une de tes jardinier-es, avec son sourire heureux et pétillant, offrant aux enfants un petit mobile en bois. Il y avait une profusion de fleurs au loin et nous nous sommes promis de revenir pour en explorer tes tours et tes détours.

Puis la classe de mon fils est venue jardiner, et je n’ai plus pu me passer de toi. C’est si agréable d’y venir prendre un peu de calme quand il n’y a personne, un peu d’échange quand il y a quelqu’un…

Tu es un Jardin de la richesse, on récolte des fruits, des légumes, des sensations, des conversations, de toutes sortes. Il y a des gens très différents, des animaux et même la nature y a son petit coin sauvage, ainsi on y rencontre nécessairement l’inconnu. J’aime savoir que tout y a sa place, l’ardeur humaine, la flânerie, mais aussi le respect des rythmes et de la fragilité de la nature. On y entend des rêves, des peurs, des utopies. 

Tes parents, tes créateurs ont réussi l’incroyable. Ils ont mis tout leur cœur pour te voir naître puis grandir, chacun avec ses motivations, ses visions de ce que tu deviendrais. Aujourd’hui, tu es toi, tu as bien un petit quelque chose de chacun de tes parents, mais tu n’es identique à aucun d’eux, tu es autre. Ils sont encore là, près de toi à te regarder devenir un jardin si différent de leur rêve à chacun, mais fidèle mélange de tous. Je crois que ce moment est un peu difficile pour eux.

Maintenant, j’ai été élue présidente de ceux qui souhaitent te gérer. Je sais bien que tu préfèrerais être libre. Tu es encore petit pour toute cette énergie et les envies de tous ces Malakoffiots qui te jardinent, te flânent, te rêvent. Ils sont nombreux et tu n’es pas si grand. Ta vocation écologique et humaine est encore fragile.

J’ai commencé ma vie professionnelle avec la découverte de la gestion différenciée d’un grand parc, et simultanément la gestion d’un tout petit jardin très très privilégié, bondé de jardiniers à demeure. Ainsi je sais que le jardinage est une tradition qui se perpétue avec l’idée d’une nature immense et peu de moyens humain, et quand il y a beaucoup de jardiniers, ils doivent désapprendre la peur que la nature soit trop forte. Ils doivent apprendre à être précis, plus doux, à prendre le temps. J’espère te faire profiter de ce que j’ai déjà appris en matière de résolutions des tensions humaines autour des différents types culturels de jardinage et de l’importance cruciale de la communication. Je peux mesurer ta haute modernité et ainsi te féliciter d’être à la pointe de ce qui se fait en jardinage écologique. 

Jardin des Nouzeaux, à travers tes prochains projets, j’espère que tu arriveras à donner le bonheur qu’attendent tes jardiniers, que chacun s’y sente chez lui avec ses références variées, sans perdre en chemin tes vocations. Pourras tu être jardin intérieur du Sud, jardin anglais, jardin à la française, terrasse proprette, colline et vallée sauvage ? 

Non, je sais que tu ne seras pas tout à fait le Paradis de chacun, comme tu n’es le clone d’aucun des rêves que tes parents ont fait pour toi. Tu donnes du bonheur à tous et tu émerveilles les passants.

Demain je viendrai encore me promener sur tes allées, je découvrirai les passages des jardiniers, les traces des saisons, la nature des micro zones sauvages, ton troglodyte et ton rouge-gorge, les traces des furets. J’ai hâte de m’assoir à nouveau avec quelques jardiniers et partager à manger, à boire, à raconter, à rire. A demain !

Lora, présidente du jardin partagé des Nouzeaux.

Rappel de paiement des cotisations

Laura, notre nouvelle présidente, rappelle que le paiement des cotisations doit être effectué avant le 22 mars. Le montant est de 35 € et vous pouvez adresser  vos chèques à :

Association du jardin des Nouzeaux

Maison de la vie associative

28, rue Victor-Hugo

92240 Malakoff

Laura écrira bientôt une lettre sur ce blog, ce qui nous permettra de mieux la connaître. La liste complète des membres du bureau du CA est affichée sur la cabane.

L’atelier jardinage de février-mars

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Martin montrant comment réaliser un semis lors de son atelier au jardin. Photo : Isabelle Artus

Dimanche 22 février, Martin a poursuivi son atelier sur les semis et donné des conseils sur les actions à mener en février et mars. Retour sur le terrain.

Nous avons continué à réaliser des semis de graines de tomates Saint-Pierre, comme la dernière fois. Donc, on prend un godet, on y met du terreau, on arrose, on y place les graines espacées les unes des autres et on tasse un peu. Ensuite, on recouvre d’une épaisseur de terre mais cette couche est proportionnelle à la dimension des graines. De nouveau, on tassera un peu la terre après.

Un semis. Photo: Isabelle Artus

Un semis qui pousse. Photo: Isabelle Artus

« C’est le moment de couper les tiges sèches et aussi pour faire des boutures, explique Martin,  » de cassis, par exemple. On coupe en biseau de petits rameaux d’environ 10 cm, on enlève les bourgeons situés dans la partie basse de la tige et on met le rameau en terre ».

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L’Alkékenge, Coqueret alkékenge ou Lanterne (Physalis alkekengi), près de la fontaine à eau potable, à la forme magnifiquement ciselée. Des graines sont emprisonnées à l’intérieur. Photo : Isabelle Artus 

Février-Mars est bien aussi pour entretenir les petits fruits comme les cassis, les groseilles. On peut commencer à semer des radis et des poireaux. Martin nous indique la marque de graines Germinance que l’on connait moins que Kokopelli et que l’on trouve aussi sur Internet.

Virginie, arrivée entre temps, déterre d’énormes carottes blanches orangées dans sa parcelle, interloquée. A l’odeur, Martin reconnait bien des carottes et elles sont sauvages.

Un coup d’oeil sur sa parcelle, il nous fait remarquer que ses blettes ont bien résisté à l’hiver, les poireaux eux, sont moins développés.

Une blette, bien vaillante après l'hiver.

Une blette, bien vaillante après l’hiver. Photo : Isabelle Artus

Autre truc précieux, Martin nous conseille de plutôt tailler un jour sec car la plante cicatrisera mieux.

Nous avons aussi appris ce qu’est le marcottage : sur une plante ou une fleur, des oeillets par exemple, on prend la tige principale, on l’effeuille un peu, on la pose par terre à l’horizontale, on met un peu de terre sur un bout de la tige et à cet endroit précis une autre plante poussera.

Enfin, sachez que l’on peut planter des fraisiers au printemps ou en automne. Martin conseille plutôt l’automne car ils s’enracinent mieux et donnent plus aux beaux jours.

Atelier de Martin et match de foot chez nos voisins. Photo : Isabelle Artus

Atelier de Martin et match de foot chez nos voisins. Photo : Isabelle Artus

Isabelle Artus