Ça y est ! L’association est créée ! Cri du cœur de plusieurs futurs membres du jardin partagé des Nouzeaux, le 11 avril 2012, à Malakoff , où j’habite. Lors d’une réunion rondement menée et après plusieurs mois de concertations entre la mairie, les porteurs du projet, les futurs membres et les habitants et dans un état d’esprit participatif, l’association du jardin partagé des Nouzeaux a vu le jour.
C’est un groupe de Malakoffiots qui, au départ, en avait fait la demande auprès de la mairie qui a accepté le projet et prêté un terrain de 900 m2 à condition qu’une association, à travers ses membres. le fasse vivre, s’en occupe.
Plus qu’un jardin, un espace positif de rencontre
Le but du projet est de participer au lien social, que les gens se rencontrent, communiquent entre eux, chassent l’isolement, la précarité, les difficultés de la vie actuelle. Tous. Grands, petits, personnes âgées et à mobilité réduite car ils pourront circuler partout avec leur fauteuil roulant. Après plusieurs concertations, la mairie a accepté l’achat de deux bacs de jardinage à destination de personnes en fauteuil roulant. Elles pourront ainsi comme les autres, jardiner aux Nouzeaux. C’est un des combats que l’association a mené. La mairie a suivi, exemplaire.
Une des règles primordiales du jardin partagé des Nouzeaux est le respect de l’environnement, l’utilisation de produits naturels pour cultiver. Les fleurs et légumes de saison sont fermement conseillés ! Les matériaux naturels sur place encouragés.
Un jardin très écologique
Autre bataille de l’écologie gagnée : l’achat de lampadaires photovoltaïques pour éclairer le jardin de nuit, lorsqu’il fait bon travailler dehors. Nous aurions pu hériter des classiques réverbères que l’on voit dans de nombreuses villes mais sûrement pas écologiques ni économiques en énergie. L’aide d’un membre de l’association ingénieur et la forte envie de « passer à une énergie propre » de beaucoup d’entre nous l’ont emporté. L’adjoint au maire pour l’environnement, convaincu, a dit oui.
La question de la récupération d’eau à partir des toits des immeubles, face au jardin, est débattue. Cela éviterait de payer l’eau. En ce moment, l’équipe technique négocie ferme.
Un projet qui plait à tout le monde
Engagée dans le petit groupe de sensibilisation, j’ai constaté que le projet plaisait beaucoup aux habitants. Ils peuvent devenir membre du jardin partagé et cultiver leur propre lopin de terre ou bien une parcelle partagée avec d’autres jardiniers. Ils ont compris que tout un chacun pourra venir et profiter d’un bain de nature bienfaisant. Il est prévu aussi dans les statuts de l’association d’accueillir des écoles, d’autres associations, groupes, en lien avec le jardin partagé des Nouzeaux et l’idée de jardin en général.