Voici un message que nous relayons de l’Association Nous voulons des coquelicots.
https://nousvoulonsdescoquelicots.org/
Les coquelicots vont enfin fleurir
C’est magnifiquement simple : nous allons chambouler la France en y plantant des graines par dizaines de millions. Nous comptons bien fleurir en même temps des milliers de lieux. Des bords de chemin ou de canaux, les abords des mairies et de tous les lieux de pouvoir, des toits pourquoi pas, des places, placettes et même ronds-points, des entrées et des sorties de villes, des promenades, des parcs et des jardins, des esplanades, tout ce que vous voudrez et imaginerez.
Qu’on se le dise, aucune ville, aucun village ne doivent être épargnés. Car il s’agit de créer ensemble des îlots de rêve, des surfaces provisoires où la beauté sera à nouveau reine. Mais que va-t-on planter? Eh bien des coquelicots, pardi! Mais pas que; toute graine locale que vous aurez sous la main fera l’affaire. Vous verrez dans une petite vidéo comment notre ami Philippe Desbrosses parle du miracle des coquelicots.
Attention, attention, attention! 2019 ne sera qu’un galop d’essai, car la consécration attendra 2020. Cette année, compte tenu de délais très courts, plantez où vous pourrez ce que vous trouverez qui poussent près de chez vous: des graines d’orge ou de blé, des bleuets, des coquelicots bien sûr, mais aussi bien des tournesols ou des courges. Notre but est limpide: essaimer ensemble, et montrer ce que nous sommes et ce que nous voulons.
Les obstacles à notre projet sont immenses, mais où serait notre plaisir si tout nous était donné? Sachez que nous attendons une réponse définitive d’une ville symbole, qui serait une grande surprise. Et vous pouvez et devez faire de même auprès des centaines de communes où se déroulent les rassemblements mensuels des Coquelicots. Le moment venu, avec un peu et beaucoup de chance, nous aurons réalisé un chef-d’œuvre éphémère dont on parlera dans la moindre chaumière.
Il ne reste plus qu’un détail : s’y mettre sans tarder.
A vos semis, prêts, partez!
Sentons-nous libres, ce fleurissement tient plutôt de l’embellissement du monde et de l’enracinement local que de l’évènement botanique.
Nous sommes des activistes joyeux: montrez quel monde nous voulons et affirmez que nous ne céderons plus un pouce de terrain!
En vue de faire de grandes choses en 2020, cette année prenons nos
marques. Plantons dans des lieux symboliques et visibles: devant les
mairie, les écoles, les routes passantes et les rond-points. Mais aussi –
pourquoi pas – sur des lieux à défendre. Comme des terres agricoles
vouées à la construction, et donc à la destruction. Ouvrons le champ des
possibles et donnons-nous, commune par commune, des objectifs. Pourquoi
ne pas consacrer l’un de nos rendez-vous au grand choix des lieux à
fleurir?
Il y a les coquelicots, bien sûr. Jolis coquelicots. Et il y a les
autres messicoles, celles que l’on appelle aussi les «fleurs des champs»
et qui se mêlent sans dommage aux céréales. Il y a aussi les graciles
tournesols. Ou les courges coureuses. Ou les bourraches accueillantes.
Tout est bon…
Et si ça ne pousse pas bien, si l’on piétine vos semailles ou si le climat détraqué réduit vos espoirs à néant? Alors nous fleurirons nos vies avec des centaines et des milliers de fleurs en papier, en carton, en fil de fer.
Organiserez-vous une fête des semailles, en présence de votre
correspondant de presse local? Les enfants seront-ils conviés, par une
après-midi ensoleillée, à semer leurs graines ou à confectionner des ‘bombes à graines’?
Peut-être convergerez-vous vers le rond-point à l’entrée du village? A
la tombée de la nuit, par exemple, quand sort la hulotte ou lorsque
votre petite bande de Coquelicots du village aura fini sa journée de
travail? Peu importe.
Agir et faire, c’est ça l’important.
A ceux qui n’ont ni les pouces, ni les mains vertes, on a réservé quelques conseils (voir plus bas), puisés aux meilleures sources. Et à l’automne prochain, quand il s’agira de semer à nouveau, nous serons vraiment prêts, les poches pleines des graines récoltées à l’été.
ATTENTION. Gardez en tête que les élections municipales approchent et qu’à compter du 1er septembre 2019, les mairies seront tenues à une période de réserve électorale qui rendra moins faciles, voire impossibles, certaines démarches, notamment pour les associations. Nouez des liens avant la dormance municipale…
Le mot d’ordre de Philippe Desbrosses, pionnier de l’agriculture biologique et fondateur de la ferme de Sainte-Marthe: osez!
Ils sèment avec nous
Quelques conseils inspirés d’Arnaud Darsonval, de la ferme de Ste Marthe Les terrains fraîchement remués, les champs cultivés en céréales… c’est le terreau propice au coquelicot, qui est une plante messicole et colonisatrice. Il aime se loger le long des haies ou des bords de chemins, des talus et des terrains vagues. Il apprécie les sols frais, bien pourvus en eau, sable et argile, et contenant du calcaire et des éléments nutritifs. Le semis est possible à l’automne pour floraison de mai à fin juin ; au printemps pour floraison en juin/juillet. Pour préparer le sol au semis, vous pouvez ratisser ou gratter la surface du terrain concerné, tasser la terre avec le dos de votre outil. Arroser ensuite le terrain en pluie fine afin d’humidifier la terre. Disperser à la volée vos graines de coquelicot, quitte à les mélanger à du sable sec pour bien les disperser avec un mélange de céréales. Une fois les graines semées, reprenez votre râteau pour ratisser et aplanir à nouveau la terre. Terminez enfin par un arrosage. Veillez à maintenir la terre humide jusqu’à la levée des coquelicots. |
Les graines photosensibles germent lorsqu’elles sont près de la surface du sol. Mais attention la germination est quasi impossible à une profondeur excédant 1 à 1,5 cm. Un pied de coquelicot peut produire jusqu’à 50.000 graines, qui gardent leur capacité de germination dans le sol pendant au moins 5 à 8 ans. Certains auteurs pensent même qu’elles peuvent rester dormantes dans le sol plus de 80 ans! Avec un sachet de 1.000 graines, vous allez pouvoir coloniser un espace de 1 à 2 mètres carrés, qui permettra ensuite à la nature de faire son travail de dissémination. Les coquelicots se ressèment naturellement d’une année sur l’autre. |
Pas de coquelicot sans graine. Nous avons sollicité une série de semenciers bio, qui nous proposent leur contribution au grand fleurissement. Par-delà différences et divergences, que tous soient vivement remerciés pour leur engagement auprès des Coquelicots. De quoi doter tout votre entourage de semences, que vous pourrez offrir dans les jolis paquets griffés aux couleurs des Coquelicots que nous a envoyés Claire, d’Arcueil. |
Les offres de chacun sont publiées au fur et à mesure sur le site.
Ferme de Sainte-Marthe
- 1 sachet de 1.000 graines pour 2 euros
- 300 sachets de 1.000 graines pour 450 euros
Mille variétés anciennes
- 2 sachets de 1.000 graines pour 5 euros
Semence Bio (à commander à partir du 23 avril sur leur site)
- sachets de graines de coquelicot des champs
- sachets de jachère fleurie
Rendez-nous les bleuets, les nielles, les biforas, les buplèvres et autres camélines! Parce que l’on protège mieux ce que l’on connaît bien, Tela Botanica a crée en 2016 l’Observatoire des messicoles. L’association, qui offre à tous des outils numériques au service d’une meilleure connaissance des plantes, mêle ses connaissances à la cause de ‘Nous voulons des coquelicots’, pour vous offrir un guide d’identification de 40 espèces messicoles.
A découvrir sur notre site: Nous voulons des messicoles, avec Tela Botanica Et en attendant les premières floraisons, on se chauffe les méninges avec un jeu d’identification: The Plant Game. L’entraînement spécial messicoles est expliqué là. |
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