Archives mensuelles : mai 2015

Petit-dej’ et travail d’équipe côté pergola

Nettoyage terrain pergola

Nettoyage du terrain de la future pergola. Crédits photos : Isabelle Artus

Jeudi 14 mai, un petit groupe d’adhérents s’est retrouvé autour d’un petit déjeuner où chacun avait apporté quelque chose à manger.
Une fois celui-ci achevé, le travail collectif a commencé.
L’objectif du jour était d’améliorer le sol de l’espace pergola, de combler les trous, d’aplanir le terrain, d’enlever les palettes.

Geneviève, Jana, Florence, Fleur, Pascal et sa femme se sont attaqués à retirer les morceaux de palettes au niveau de l’espace pergola.
Les enfants des adhérents prélevaient de la terre sur la butte et l’emmenaient par brouettes.
Jérôme, avec le bras en écharpe, dirigeait Carole et Kim pour nettoyer l’espace du potager des encombrants.
Les groseilliers des Alpes (arbres sans fruits) ont été taillés pour laisser un peu d’air à l’artichaut. Les « mauvaises » herbes ont été dégagées.

L’espace est désormais prêt à accueillir les futurs potirons et à laisser la rhubarbe reprendre des forces !

Tout ce travail était très physique, mais en deux heures, tous les morceaux de palette étaient déplacés à l’entrée du jardin, où ceux qui sont encore utilisables serviront à faire des bacs pour les enfants. Le reste, une fois démonté, partira aux encombrants au prochain ramassage du 8 juin.
Un grand merci à tous les participants et mention spéciale à Jessica, qui pendant que les grands œuvraient, a su s’occuper des plus petits d’une main de maître !

Ce travail s’est poursuivi dimanche avec, Victor, Geneviève qui ont terminé de niveler le terrain, avec un coup de main d’Isabelle.

Notons aussi que Victor a œuvré autour du bac handicapé au fond du jardin attribué à Alexandra, pour bien délimiter son espace avec des planchettes de bois.
Il s’est également chargé de défricher autour des bacs enfants en cernant leur emplacement.

Texte : Virginie. 

Le pissenlit commun (Taraxacum section ruderalia)

Bandeau La bonne herbe du mois

Qui ne connait pas le pissenlit, cette plante qui fait partie des plantes les plus connues ? On la trouve souvent dans les pelouses, prairies et au bord des chemins.

Des fleurs jaunes…

La ˝fleur˝ se compose en vérité d’une multitude de fleurs minuscules. L’ensemble s’appelle en botanique le capitule. Sur cette fleur on peut observer des visiteurs comme l’abeille domestique ou sauvage. Les fleurs s’ouvrent le matin et se ferment au coucher de soleil ou pendant le mauvais temps.

… et des parachutes

Et qui n’a pas encore soufflé sur les fruits légers comme des plumes pour les voir s’envoler et propager ainsi leurs graines avec le vent ? En Allemagne, la plante s’appelle aussi ˝Pusteblume˝ ou fleur à souffler.

Pourquoi le pissenlit s’appelle pissenlit

Devinez …

Une bonne salade

… se fait avec les jeunes feuilles du pissenlit, riches en vitamine C.

Pissenlit commun : plante entière

Pissenlit commun : plante entière

Pissenlit : le fruit

Pissenlit : le fruit

Texte et photo : Lothar W., dessin : Chantal Lantin

 

Mixité de tomates et recette anti-mildiou

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L’atelier jardinage de Martin à mis en pots des petits plans de tomates de différentes variétés. Ils sont à disposition des adhérents, servez-vous ! Crédits Photo : Isabelle Artus

Dimanche dernier, pour son atelier jardinage, Martin est arrivé au jardin avec une cagette remplie de semis et de petits plants de tomates. Certains pots en contenaient une dizaine ! Nous avions un peu de travail à fournir ensemble pour au final, mettre tous les plants dans des pots individuels à la disposition de tous au jardin,  pour nos parcelles.

Des tomates naines, de touts petits plants, des velus, des à tiges rouges, des plus avancés en taille… Martin vous donnera la liste plus loin.

Nous étions un petit groupe à profiter de ses conseils. Les différentes variétés de semis de tomates plantés dans des pots de yaourts percés de plusieurs trous en dessous occupaient toute la table.

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L’atelier jardinage de Martin, dimanche 24 mai 2015. Crédits photos : Isabelle Artus.

A quelques unes, nous avons dissocié les petites tiges de semis à peine grandis, un peu collés les uns aux autres, pour les installer un par un dans un pot. Un peu de terreau bio et le tour est joué ! Tasser ensuite autour du semis planté. L’arroser.

« J’avais amené les variétés de tomates suivantes », précise Martin :

– Malinowy retro : variété polonaise de tomate rose en forme de cœur, très productive et précoce.

– Brave general : grosse tomate rose originaire du Kazakhstan, productive et résistante au froid.

– Cœur de bœuf hongrois : tomate rose cordiforme plus précoce et productive que la tomate cœur de bœuf  » classique « .

– Jaune flammée : tomate cocktail bicolore de très bonne saveur, d’origine française.

– Paul Robeson : tomate noire grosse, productive, originaire de Russie.

– Copia : tomate bicolore originaire des USA, d’excellente saveur.

– Zolotoe serdce : tomate russe en forme de petit cœur jaune.

– Duggin white : tomate productive de couleur crème, à saveur douce.

– Arménienne : grosse tomate bicolore de bonne saveur.

– Azoychka : tomate jaune productive et résistante, originaire de russie.

– Gezahnte : variété suisse très côtelée, rouge, de bonne saveur et productivité.

– Cleota yellow : variété jaune cordiforme de très bonne saveur et production, originaire du Tennessee.

– Jaune Saint-Vincent : ancienne variété française très productive, jaune.

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Pour son atelier, Martin a apporté des plants de tomates de nombreuses variétés. Crédits photos : Isabelle Artus

« J’ai également apporté des variétés « naines » à fruits de taille normale mais dont les plants sont de petite taille (50-70 cm) adaptées à la culture en pot », indique Martin :

– Sweet summer gold : variété jaune.

– Dwarf arctic rose : variété rose.

– Dwarf wild Fred : variété rose.

– Rosella purple : variété pourpre.

– Sweet scarlet dwarf : variété rouge.

Entretien des plants et recette anti-mildiou

« Pour l’entretien, il est conseillé d’abord de mettre les plants sous une bouteille de plastique le temps qu’ils s’acclimatent et grossissent un peu », continue Martin.

Et voici maintenant la fameuse recette pour traiter les plants de tomates contre le mildiou.

« Préparer un purin d’ail / laurier (sauce) selon la recette suivante », propose notre jardinier :

– Mettre 15 gousses d’ail épluchées, coupées en deux, dans 5 L d’eau frémissante. Laisser ensuite le tout macérer quatre jours.

– Le 5e jour, mettre 50 g de feuilles de laurier fraîches à infuser dans 2 L d’eau chaude pendant 12 heures.

– Filtrer la macération d’ail, l’infusion de laurier, les mélanger.

Cette décoction se conserve au moins un mois et est à pulvériser sur toutes les parties des pieds de tomates :

– Une fois toutes les 3 semaines si le temps est sec,

– Une fois tous les 3/4 jours si le temps est humide.

Tour d’horizon du côté de la parcelle collective 

« Petit tour sur la parcelle de semis, continue à raconter Martin : les graines plantées en avril ont germé : mâche, ciboule rouge, choux de Bruxelles. Si les adhérents continuent l’arrosage régulier, des plants devront pouvoir être distribués d’ici début juillet », fait-il remarquer.

Coup d’œil aussi « vers les pots situés à côté des châssis dans lesquels des semis de noyaux d’arbres avaient été réalisés à l’automne. Une mauvaise nouvelle : une partie des pots avait disparu (malgré l’étiquetage). Mais, bonne nouvelle, poursuit le jardinier : une jardinière blanche contient cinq petits pêchers qui ont germé. Geneviève étiquètera la jardinière et nous pourrons planter les petits arbres en pots lors de la prochaine animation », conclut Martin qui anime régulièrement un atelier jardinage, à retrouver sur ce blog sous la rubrique « L’atelier jardinage de Martin ».

Autre bonne nouvelle : une animation serait prévue fin juin !

A bientôt,

Martin