Archives par étiquette : Semis

Ateliers avec Jérôme le jardinier

Jérôme a fait quelques travaux dans les parcelles collectives et il continue l’étiquetage déjà commencé.
Il a planté des clématites, un forsythia, arraché la renouée du japon qui est sur le grillage de l’entrée, (espèce invasive difficile à éradiquer), retiré du liseron, taillé la sauge et l’euphorbe située près de la cabane.
L’euphorbe est une jolie vivace, qui prend beaucoup d’ampleur. Elle compte un grand nombre d’espèces, on en dénombre plus de 2300. Attention, elle produit du latex dans ses tiges.
C’est irritant et toxique. Ne pas se frotter les yeux après en avoir touché !

Il nous propose 2 ateliers :
Samedi 11 juin à 15h30 : Comment préparer le purin d’ortie ?
Il est recommandé dans la mesure du possible d’apporter son propre arrosoir/sceau parcequ’il est nécessaire de laisser macérer plusieurs jours. Apportez votre ortie si vous en avez.

Samedi 18 juin à 15h00 : Comment préparer ses semis, tailler etc. Questions ouvertes.

Mixité de tomates et recette anti-mildiou

SONY DSC

L’atelier jardinage de Martin à mis en pots des petits plans de tomates de différentes variétés. Ils sont à disposition des adhérents, servez-vous ! Crédits Photo : Isabelle Artus

Dimanche dernier, pour son atelier jardinage, Martin est arrivé au jardin avec une cagette remplie de semis et de petits plants de tomates. Certains pots en contenaient une dizaine ! Nous avions un peu de travail à fournir ensemble pour au final, mettre tous les plants dans des pots individuels à la disposition de tous au jardin,  pour nos parcelles.

Des tomates naines, de touts petits plants, des velus, des à tiges rouges, des plus avancés en taille… Martin vous donnera la liste plus loin.

Nous étions un petit groupe à profiter de ses conseils. Les différentes variétés de semis de tomates plantés dans des pots de yaourts percés de plusieurs trous en dessous occupaient toute la table.

SONY DSC

L’atelier jardinage de Martin, dimanche 24 mai 2015. Crédits photos : Isabelle Artus.

A quelques unes, nous avons dissocié les petites tiges de semis à peine grandis, un peu collés les uns aux autres, pour les installer un par un dans un pot. Un peu de terreau bio et le tour est joué ! Tasser ensuite autour du semis planté. L’arroser.

« J’avais amené les variétés de tomates suivantes », précise Martin :

– Malinowy retro : variété polonaise de tomate rose en forme de cœur, très productive et précoce.

– Brave general : grosse tomate rose originaire du Kazakhstan, productive et résistante au froid.

– Cœur de bœuf hongrois : tomate rose cordiforme plus précoce et productive que la tomate cœur de bœuf  » classique « .

– Jaune flammée : tomate cocktail bicolore de très bonne saveur, d’origine française.

– Paul Robeson : tomate noire grosse, productive, originaire de Russie.

– Copia : tomate bicolore originaire des USA, d’excellente saveur.

– Zolotoe serdce : tomate russe en forme de petit cœur jaune.

– Duggin white : tomate productive de couleur crème, à saveur douce.

– Arménienne : grosse tomate bicolore de bonne saveur.

– Azoychka : tomate jaune productive et résistante, originaire de russie.

– Gezahnte : variété suisse très côtelée, rouge, de bonne saveur et productivité.

– Cleota yellow : variété jaune cordiforme de très bonne saveur et production, originaire du Tennessee.

– Jaune Saint-Vincent : ancienne variété française très productive, jaune.

SONY DSC

Pour son atelier, Martin a apporté des plants de tomates de nombreuses variétés. Crédits photos : Isabelle Artus

« J’ai également apporté des variétés « naines » à fruits de taille normale mais dont les plants sont de petite taille (50-70 cm) adaptées à la culture en pot », indique Martin :

– Sweet summer gold : variété jaune.

– Dwarf arctic rose : variété rose.

– Dwarf wild Fred : variété rose.

– Rosella purple : variété pourpre.

– Sweet scarlet dwarf : variété rouge.

Entretien des plants et recette anti-mildiou

« Pour l’entretien, il est conseillé d’abord de mettre les plants sous une bouteille de plastique le temps qu’ils s’acclimatent et grossissent un peu », continue Martin.

Et voici maintenant la fameuse recette pour traiter les plants de tomates contre le mildiou.

« Préparer un purin d’ail / laurier (sauce) selon la recette suivante », propose notre jardinier :

– Mettre 15 gousses d’ail épluchées, coupées en deux, dans 5 L d’eau frémissante. Laisser ensuite le tout macérer quatre jours.

– Le 5e jour, mettre 50 g de feuilles de laurier fraîches à infuser dans 2 L d’eau chaude pendant 12 heures.

– Filtrer la macération d’ail, l’infusion de laurier, les mélanger.

Cette décoction se conserve au moins un mois et est à pulvériser sur toutes les parties des pieds de tomates :

– Une fois toutes les 3 semaines si le temps est sec,

– Une fois tous les 3/4 jours si le temps est humide.

Tour d’horizon du côté de la parcelle collective 

« Petit tour sur la parcelle de semis, continue à raconter Martin : les graines plantées en avril ont germé : mâche, ciboule rouge, choux de Bruxelles. Si les adhérents continuent l’arrosage régulier, des plants devront pouvoir être distribués d’ici début juillet », fait-il remarquer.

Coup d’œil aussi « vers les pots situés à côté des châssis dans lesquels des semis de noyaux d’arbres avaient été réalisés à l’automne. Une mauvaise nouvelle : une partie des pots avait disparu (malgré l’étiquetage). Mais, bonne nouvelle, poursuit le jardinier : une jardinière blanche contient cinq petits pêchers qui ont germé. Geneviève étiquètera la jardinière et nous pourrons planter les petits arbres en pots lors de la prochaine animation », conclut Martin qui anime régulièrement un atelier jardinage, à retrouver sur ce blog sous la rubrique « L’atelier jardinage de Martin ».

Autre bonne nouvelle : une animation serait prévue fin juin !

A bientôt,

Martin

Nouvel atelier semis sur les parcelles collectives

Martin lors d'une animation sur les semis à la fin de l'hiver. Crédit photo : Isabelle Artus

Martin lors d’une animation sur les semis à la fin de l’hiver.
Crédit photo : Isabelle Artus

A vos agendas ! Martin propose une nouvelle animation sur les semis mercredi 8 avril au jardin de 14 à 16 heures. Cette fois-ci, on les plantera directement en pleine terre sur la parcelle collective dédiée. « J’amènerai des graines de poireaux, de salades e de choux aussi », précise le jardinier. « On pourra parler des cultures potagères à démarrer au mois d’avril », ajoute Martin.

Ceux qui veulent peuvent amener des graines !

L’atelier jardinage de février-mars

atelier-jardinage-de-Martin-jardin-des-Nouzeaux-Malakoff

Martin montrant comment réaliser un semis lors de son atelier au jardin. Photo : Isabelle Artus

Dimanche 22 février, Martin a poursuivi son atelier sur les semis et donné des conseils sur les actions à mener en février et mars. Retour sur le terrain.

Nous avons continué à réaliser des semis de graines de tomates Saint-Pierre, comme la dernière fois. Donc, on prend un godet, on y met du terreau, on arrose, on y place les graines espacées les unes des autres et on tasse un peu. Ensuite, on recouvre d’une épaisseur de terre mais cette couche est proportionnelle à la dimension des graines. De nouveau, on tassera un peu la terre après.

Un semis. Photo: Isabelle Artus

Un semis qui pousse. Photo: Isabelle Artus

« C’est le moment de couper les tiges sèches et aussi pour faire des boutures, explique Martin,  » de cassis, par exemple. On coupe en biseau de petits rameaux d’environ 10 cm, on enlève les bourgeons situés dans la partie basse de la tige et on met le rameau en terre ».

Alkékenge-coqueret alkékenge-lanterne-jardin-des-Nouzeaux-Malakoff

L’Alkékenge, Coqueret alkékenge ou Lanterne (Physalis alkekengi), près de la fontaine à eau potable, à la forme magnifiquement ciselée. Des graines sont emprisonnées à l’intérieur. Photo : Isabelle Artus 

Février-Mars est bien aussi pour entretenir les petits fruits comme les cassis, les groseilles. On peut commencer à semer des radis et des poireaux. Martin nous indique la marque de graines Germinance que l’on connait moins que Kokopelli et que l’on trouve aussi sur Internet.

Virginie, arrivée entre temps, déterre d’énormes carottes blanches orangées dans sa parcelle, interloquée. A l’odeur, Martin reconnait bien des carottes et elles sont sauvages.

Un coup d’oeil sur sa parcelle, il nous fait remarquer que ses blettes ont bien résisté à l’hiver, les poireaux eux, sont moins développés.

Une blette, bien vaillante après l'hiver.

Une blette, bien vaillante après l’hiver. Photo : Isabelle Artus

Autre truc précieux, Martin nous conseille de plutôt tailler un jour sec car la plante cicatrisera mieux.

Nous avons aussi appris ce qu’est le marcottage : sur une plante ou une fleur, des oeillets par exemple, on prend la tige principale, on l’effeuille un peu, on la pose par terre à l’horizontale, on met un peu de terre sur un bout de la tige et à cet endroit précis une autre plante poussera.

Enfin, sachez que l’on peut planter des fraisiers au printemps ou en automne. Martin conseille plutôt l’automne car ils s’enracinent mieux et donnent plus aux beaux jours.

Atelier de Martin et match de foot chez nos voisins. Photo : Isabelle Artus

Atelier de Martin et match de foot chez nos voisins. Photo : Isabelle Artus

Isabelle Artus

Comment faire des semis ?

Fleur de poivron Crédit photo : © Rémi Jouan / CC-BY-SA, GNU Free Documentation License, Wikimedia Commons

Fleur de poivron. Crédit photo : © Rémi Jouan / CC-BY-SA, GNU Free Documentation License, Wikimedia Commons

L’atelier jardinage de Martin dimanche dernier, dédié aux semis de poivrons et d’aubergines, « a très bien marché », confie le jardinier organisateur. Il prévoit une suite dimanche 22 février, de 14 à 16 heures cette fois. A vos godets !

Dimanche, une dizaine de personnes, dont environ quatre enfants, était présente pour suivre l’animation de Martin sur les semis au jardin partagé des Nouzeaux. Il a présenté le matériel nécessaire : des godets, du terreau fin et si possible Bio avec engrais, car ce sont des légumes gourmands, et des graines de préférence autres que des hybrides F1.

Comment faire des semis ?

Martin a ensuite fait faire des semis et « les enfants ont pu largement participer », ajoute t-il. Il nous livre ici comment y arriver, une chance pour les absents :

« Dans un premier temps, explique t-il, remplir le godet de terreau au 2/3 et bien tasser. Ensuite, mettre de l’eau dans le godet jusqu’à ras-bord, attendre qu’il pénètre dans le terreau et bien tasser. 

Disposer 3 à 5 graines en surface, selon la taille du godet. Recouvrir d’une fine couche de terreau fin, les graines devant être juste recouvertes puis tasser à nouveau. Normalement, pas besoin d’arroser encore.

Il suffit alors de placer le godet près ou sur un radiateur à la lumière en recouvrant d’un film plastique transparent ou d’une plaque de verre pour éviter l’évaporation et que le semis reste toujours humide.

La germination interviendra en une à trois semaines. Il faudra à ce moment là retirer le film plastique et mettre le godet vers une fenêtre mais au chaud, à au moins 20° C. N’arroser que quand le terreau sèche, environ deux fois par semaine.

La suite sera vue lors du prochain atelier le 22 février de 14h00 à 16h00 « , nous dit Martin. Après le repiquage et l’entretien, la mise en terre aura lieu fin mai, début juin.

Les variétés que Martin avait apporté 

– Des aubergines blanches « Dourga », une variété précoce et productive. La preuve, Martin précise qu’il a  » récolté l’an dernier 2 à 3 fruits par pieds », ce qui est beaucoup, compte tenu de l’été moche que nous avons eu. « Il s’agit d’une obtention de l’INRA en 1975, issue d’un croisement entre la « violette de Barbentane » et la variété indienne « Kanto ao »« , ajoute t-il.  Les graines provenaient de la récolte 2014 de Martin.

– Des poivrons « Oda », variété violette à maturité, précoce, d’origine polonaise.

– Des poivrons « Marta polka », variété jaune à maturité, précoce, d’origine polonaise aussi.

– Des poivrons « Corno di toro giallo » et « Corno di toro rosso », variétés allongées, jaunes ou rouges à maturité, anciennes variétés originaires d’Italie. Martin confie avoir « récolté plusieurs poivron du type rosso l’été dernier ».

L’atelier s’est terminé en discussion sur la production de semences et les différentes variétés, hybrides et fixées. Enfin, Martin a fortement encouragé les personnes présentes à récolter des graines de légumes pour avoir un stock à partager, plutôt que de les acheter.