Le 12 février dernier, nous avons eu la visite de Gaëlle Rousseau. Après une reconversion agricole en 2020, elle s’est lancée dans la culture du thé dans un écodomaine en Normandie. Nous étions ravis qu’elle partage sa connaissance sur la culture de cet arbuste millénaire.
Il existe 2 grandes familles à partir desquelles on peut manufacturer le thé : le camellia sinensis variété sinensis et le camellia sinensis variété assamica.
Le camélia sinensis est originaire de Chine. Il y est cultivé pour ses grandes feuilles que l’on sèche et qui servent alors à la préparation spécifique des thés noirs. Son goût est à la fois charpenté, malté et très aromatique.
Le camélia sinensis se distingue par la taille de ses feuilles, 5 à 10 fois plus grandes que ces autres cultivars de théier. Ses plus jeunes pousses sont les plus corsées. On le trouve plus volontiers en Inde.
Saviez-vous que le thé noir et le thé vert étaient issus de la même plante ? En fait tout dépend de la manière dont on manipule les feuilles cultivées. Selon l’oxydation des feuilles ramassées, on obtient un thé vert ou noir par exemple. C’est le processus de transformation qui donne sa couleur au thé. Nous en reparlerons lors d’un prochain article.
Le théier est une plante rustique qui aime les terres acides. Il peut commencer à être récolté deux ans après sa plantation. On utilise seulement les jeunes pousses et il est possible d’effectuer 5 à 6 récoltes entre mai et octobre.
Nous avons été emballées par notre mini-formation. 33 plants de 2 ans d’âge ont été achetés pour créer notre jardin de thé au jardin des Nouzeaux. Il est situé à l’extrémité du jardin sur une parcelle collective jusqu’ici peu valorisée.
N’hésitez pas à les arroser lorsque vous passez au jardin !