La question des limaces, très nombreuses et voraces l’an dernier au jardin, a été soulevée ces jours-ci par les membres du CA du jardin. Ils proposent de lancer un atelier d’échange d’expériences de lutte anti limaces. Lora, présidente du jardin, « invite quiconque intéressé par l’atelier limace à se manifester » en laissant un mot à la cabane, ou par mail à : jardindesnouzeaux.fr.
L’idée est de favoriser des solutions avant que les plantations ne commencent à en souffrir, explique Lora qui a fait des recherches sur la question. « J’ai découvert, confie-t-elle, que le cycle de vie des auxiliaires qui aident le jardinier à réguler les populations de limaces, met quatre ans à s’installer. Les deuxièmes et troisièmes années sont celles dont un nouveau jardin souffrira le plus des limaces. Cet été sera donc exposé à leurs dégâts. »
Lora conseille ensuite de « réserver des zones dont la terre n’est pas retournée sur plusieurs années, afin que les larves qui y vivent (carabes par exemple), puissent atteindre leur stade adulte comme la bande végétalisée, la friche sauvage ou ailleurs sous les arbustes. »
Jérôme préconise d’enterrer des récipients en verre (type entremets à dessert), à ras du sol et de les remplir de bière. Cela serait efficace contre la petite limace noire. Pour éradiquer la grosse limace, il conseille d’épandre une ligne de cendre de bois, en forme de petite montagne, sur une longueur de 3 mètres environ par parcelle. La limace cesse alors de sécréter son mucus et sèche sur place. L’opération est à réitérer en cas de pluie.
Chantal quant à elle, condamne l’utilisation de la bière, car c’est mortel pour les hérissons qui s’enivrent avec. La bière sans alcool pourrait-elle être une alternative ?
Geneviève ajoute que le fenouil est répulsif.
Quid des produits anti-limaces qui n’agissent que sur les limaces adultes et restent sans effet sur les larves enterrées ?
Ce sont autant de questions que nous vous proposons d’aborder lors de l’atelier sur la lutte anti-limaces.
Sera évoquée très prochainement la question de la survie des hérissons et l’utilisation de granulés anti-limaces dans notre jardin.
En tout cas, Lora précise que « Le règlement et la convention (du jardin partagé) stipulent qu’aucun produit chimique ne doit être utilisé, la loi Labbé votée en 2014 sur les produits phytosanitaires est celle qui incite les collectivités à se préparer à n’utiliser absolument aucun produits chimiques sur les espaces publics ». Notre jardin partagé en fait partie.
Rédaction : Chrystèle et Isabelle A. Photos : Isabelle A.
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