La Pâquerette (Bellis perennis)

La bonne herbe du moisLa pâquerette fait partie des plantes les plus connues d’Europe, parce qu’on la trouve sur presque chaque pelouse. En cherchant bien, on peut trouver quelques exemplaires dans le jardin.

Cette petite sœur de la marguerite peut fleurir toute l’année, avec un pic de floraison vers Pâques, d’où son nom. C’est une plante dite vivace, ce signifie qu’elle subsiste l’hiver et peut donc vivre plusieurs années. Les bourgeons et fleurs peuvent enrichir une salade.

 Texte et photos : Lothar W.

La Pâquerette (Bellis perennis)La Pâquerette (Bellis perennis) 2… un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…

Comment j’ai cherché et trouvé des petits fruits

Par « petits fruits », on entend toutes ces choses succulentes : groseilles, cassis, myrtilles, canneberges, mûres, qui poussent sur des arbustes, des plantes grimpantes ou couvre-sol.

Je voulais trouver un producteur bio, pour éviter d’acheter des plantes bourrées de pesticides, et fragilisées par des méthodes de culture industrielle.

J’ai donc fait une recherche sur Internet, en utilisant, je l’avoue, un moteur de recherche qui cherche à nous ficher, au lieu d’utiliser « Duckduckgo » qui lui ne conserve pas de trace de nos recherches. Accès de flemme dont je me repens.

Après quelques recherches j’ai sélectionné la société Ribanjou.
Toute sa production est labellisé « AB » (Agriculture Biologique) qui est un label avec un cahier des charges, contrairement à l’appellation « bio » que tout le monde peut afficher sur ses produits.

Et contrairement à ce que l’on pourrait croire : ce n’est pas cher. J’ai donc passé commande et j’attends avec impatience la cueillette.
Pour terminer je donnerais deux conseils pratiques : vérifier précisément le mode de livraison, horaires, point de livraison et vérifier sur quel type de terrain pousse votre plant.

Et ne faites pas comme moi qui, motivé par un si bon souvenir de la canneberge, n’ai pas vérifié où elle pousse : dans un terrain marécageux !

Nous verrons si elle s’adapte ou si elle ira enrichir notre compost.
Michel Pachkoff

La Véronique de Perse (Veronica persica)

La bonne herbe du moisLes jolies fleurs couleur ciel, bleues pales de la ˝Véronique de Perse˝ sont parmi les premières couleurs qui annoncent un nouveau printemps. Cette plante qui est originaire du Caucase est arrivée en France il y a deux siècles. Certains disent qu’elle s’est échappée du jardin botanique de Karlsruhe en 1805 et qu’elle s’est propagée depuis en Europe. On la trouve sur les cultures, au bord des chemins et en ville.

Je vous invite à regarder cette jolie plante à la loupe, et découvrir les 4 pétales stratifiées bleues et les deux étamines. Elle mérite d’être observée de très près pour la finesse et la délicatesse de ses fleurs.

Texte et photos : Lothar W.

La Véronique de Perse (Veronica persica)Un beau tapis de Véronique de Perse proche de la fontaine d’eau de pluie, 24/02/2014.

La Véronique de Perse (Veronica persica) 2

Les conseils du jardinier

Le Blog du jardin des Nouzeaux se dote d’une nouvelle rubrique : « Les conseils du jardinier ». Ici, toutes et tous sont invités à faire profiter les autres de leurs astuces, conseils de grands-mères et autres bonnes pratiques de jardinage respectueuses de l’environnement et de Dame nature. Cette rubrique a besoin de vos contributions !

Lundi 3 mars 2014

La nature plus forte que le carton

Certains ont pu remarquer que j’avais posé du carton sur une partie de ma parcelle.

Pourquoi ? C’était une tentative pour étouffer les herbes sauvages, pour qu’elles se décomposent sur place.

Je ne m’attendais pas à voir pousser une maison en papier, comme dans la chanson.

J’ai raté mon coup. Comme le carton n’était pas complètement appuyé sur la terre partout, malgré les cailloux que j’avais posé dessus, les herbes ont poussées horizontalement. Sans parler d’un rhumex qui lui a carrément fait un trou dans le carton.

Michel Pachkoff

Lundi 17 février 2014

Astuce anti-limaces

Chrystèle, adhérente du jardin partagé, a repéré une astuce anti-limaces sur la parcelle d’une autre jardinière :

Déposez autour de vos plants des coquilles d’œufs écrasés, du marc de café ou de la cendre de bois. Ne pas oublier de renouveler l’opération après les pluies.
Les hérissons sont des prédateurs de limaces donc accueillons les hérissons dans notre jardin !

> Un site malin dénicheur de bonnes idées abordables : http://www.radins.com/conseils/jardinage-bricolage/jardin-potager/

Les conseils du jardinier

Comment fonctionne la pompe à eau manuelle

La pompe à eau au fond du jardin fonctionne très bien. En réalité, si nous croyons le contraire, c’est qu’elle est tout simplement désamorcée.

Une adhérente qui est allée puiser l’information à la source nous donne le truc : il suffit de faire couler de l’eau dans le trou tout en haut de la pompe et l’eau s’échappera de nouveau par le bec. Le système fonctionne ainsi.

Merci de penser à laisser un arrosoir pour récupérer l’eau à cet effet !

Rangement à outils dans la cabane

Rangement à outils dans la cabaneLe président Jean-Claude Saveries annonce qu’un rangement à outils est fabriqué dans la cabane. Chacun pourra les nettoyer après usage avec les brosses à cet effet.

Il nous a confié aussi une bonne nouvelle : un hérisson de taille moyenne se promène régulièrement dans notre jardin. Une preuve de biodiversité bien réelle.

Une assemblée générale riche en propositions

L’AG (assemblée générale) de l’association du jardin partagé des Nouzeaux présidée par Lothar Windolf, s’est tenue le 7 décembre 2013, de 15 à 20 heures à la salle Marie-Jeanne.

L’assistance était fournie, les discussions nourries et il a fallu mettre les bouchées doubles pour aborder toutes les questions prévues à l’ordre du jour… Mission accomplie. Du vote du rapport moral et financier à l’élection du nouveau CA (conseil d’administration), en passant par la discussion des questions qui tenaient à coeur aux adhérents, pour terminer par un apéritif convivial et la projection d’un film de Violaine Picon et de TV 5 sur le jardin des Nouzeaux, le programme a été tenu.

Le rapport moral et le rapport financier votés à l’unanimité
L’association est passée de 36 adhérents en 2012 à 84 adhérents en 2013, dont 4 personnes morales : la Fondation Darty, l’association Amis et deux classes élémentaires de l’école Guy-Moquet. Soixante dix parcelles individuelles ont été attribuées  ; Huit personnes sont sur liste d’attente.

L’année 2013 a également été productive en aménagements au jardin. Grâce à l’effort conjugué des adhérents, parcelles et allées ont surgi du terrain de boue. Des bordures ont été mises en place, des composteurs (dont l’un construit par les adhérents), les bacs pour personnes à mobilité réduite ont été installés.

Petit à petit, le jardin a pris forme et est devenu ce lieu champêtre et paisible, où, loin du bruit de la ville, on peut se détendre en jardinant.

Au cours de l’année 2013, cinq journées de jardinage collectif et/ou de festivités se sont déroulées pour le plus grand plaisir de tous, jardiniers et visiteurs.

Des groupes de travail (technique, animation, communication) ont travaillé en bonne intelligence avec le CA. Le groupe pédagogique, créé sur le tard, a connu un rapide et franc succès puisque deux classes élémentaires de l’école Guy-Môquet, dès le mois de novembre, ont rejoint le jardin des Nouzeaux.

La classe de Claudine Moissard a même obtenu un prix de la CAF (1 027) euros pour son projet pédagogique autour des potagers en carrés. Un grand merci à Geneviève Olivier, Laura Black, Irena Havlicek et Virginie Villiers qui ont animé le projet  !

Question finances, cela ne va pas trop mal, non plus. Au moment de l’AG, l’association possédait 3 816 euros en trésorerie – une somme qui permettra de couvrir les dépenses déjà adoptées  : montage de la cabane du jardin (une chape en béton coulée) , mise en place d’un râtelier pour les vélos, installation d’une  pergola pour les moments festifs et les intempéries, achat d’outils… Une fois les factures d’eau acquittées, l’association devrait se retrouver avec un bilan positif de 750 euros.

Pas suffisant pour faire baisser les cotisations cette année, a estimé l’AG, qui a voté la reconduction de la cotisation annuelle à hauteur de 35 euros par adhérent.

L’élection du nouveau CA
Pour permettre le renouvellement du CA, nos statuts prévoient un renouvellement par tiers, avec, pour les deux premières années, un tirage au sort. Les personnes sortantes ont la possibilité de se représenter.

Cinq membres ont donc été tirés au sort : Lothar Windolf, Fanny Faivre, Jean Brémont, Jean-Michel Milaret, Virginie Villiers. Par ailleurs, quatre membres du CA étaient démissionnaires  : Jean Aubry, Ouarda Baaziz, Eliane Leyre et Jérôme Lefevre.

Six candidatures ont été présentées  : Chantal Lantin, Jean-Michel Milaret, Eugénie Cataldi, Geneviève Olivier, Virginie Villiers, Fanny Faivre. Après le dépouillement du vote à bulletins secrets, un nouveau CA a été proclamé.
Il est composé de 12 membres – Eugénie Cataldi, Fanny Faivre, Irena Havlicek, Chantal Lantin, Jean-Michel Milaret, Geneviève Olivier, Michel Pachkoff, Mélanie Picherot, Jean-Claude Saveries, Eric Tisserand, Marielle Topelet, Virginie Villiers – et se réunira prochainement pour élire son bureau.

Les chantiers à venir
Le CA a matière à réflexion. Pendant l’AG, pour permettre à tout un chacun de prendre part à la discussion, des groupes de discussion avec rapporteur avaient été organisés. Parmi les divers sujets proposés par l’AG, plusieurs thèmes ont été abordés au cours de discussions animées dont voici quelques échos.

  • Que faut-il penser des mauvaises herbes ? Favorisent-elles la biodiversité ou bien la limitent-elle à cause du peu d’espèces qui se développent naturellement ? Les avis sont partagés même si personne ne conteste le fait qu’elles ont tendance à envahir les parcelles, dont celles dont les jardiniers ne sont pas forcément convaincus de leurs vertus… Une décision peut être prise pour les parcelles collectives, quant aux parcelles individuelles les rapports de bon voisinage devraient permettre de régler au mieux la question.
  • Quel avenir pour les parcelles laissées en transition ? Faut-il les transformer en parcelles individuelles et satisfaire les demandes des adhérents inscrits sur listes d’attente ? Tout le monde n’est pas d’accord. D’abord parce qu’on ne pourra jamais créer autant de parcelles que de demandes, ensuite parce que la convention que nous avons signée avec la ville insiste sur la démarche collective et la rotation des parcelles. L’existence de parcelles collectives n’est-elle pas un moyen de permettre à un plus grand nombre d’habitants de jardiner ? A propos du jardinage sur les parcelles collectives,les adhérents qui n’ont pas de parcelles individuelles ne doivent-ils pas être prioritaires ? Ne faut-il pas laisser un carré pour les enfants des adhérents ? Faut-il laisser chacun planter ce qui lui plaît ou faire des cultures spécifiques ?
  • Une autre question préoccupe les adhérents  : les parcelles individuelles qui ne sont pas entretenues. Ou cultivées par une autre personne que l’adhérent attributaire… Certains s’interrogent sur les raisons qui ont permis de créer des regroupements de plusieurs parcelles… Le règlement intérieur permet au CA de statuer sur ces cas, puisque c’est le bureau qui attribue les parcelles, mais ne faut-il pas modifier le règlement intérieur en précisant que le droit à une parcelle individuelle s’applique par foyer fiscal ? Ou alors ne doit on pas insister, dans le règlement intérieur, sur le fait que les parcelles individuelles sont réservées aux membres actifs c’est à dire à celles et ceux qui participent aux permanences, aux journées festives organisées par l’association, aux travaux d’aménagement du jardin  ?
  • Question communication, tout le monde est d’accord, le CA doit communiquer davantage avec les adhérents, les comptes-rendus des réunions doivent être diffusés à la liste mail, les réunions du CA annoncées à l’avance pour que les adhérents puissent proposer des questions à l’ordre du jour. Dans le jardin, quand la cabane sera installée, un panneau d’affichage et une boîte à idées permettraient de multiplier les échanges, d’organiser une bourse d’échanges de graines, de plantes et un cahier de liaison permettrait à chaque visiteur de se tenir au courant. Autant de bonne idées qu’il faut aujourd’hui mettre en pratique, tout comme l’animation du blog du jardin des Nouzeaux  : appel donc à toutes les bonnes volontés  !

C’est la fête !

Le jardin partagé des Nouzeaux rejoint la Fête des Jardins organisée à Paris et les villes de la métropole les 21 et 22 septembre 2013.

Voici le programme des festivités :

Le samedi 21 septembre

Les portes seront ouvertes aux visiteurs de 14 heures à 18 heures. Des adhérents qui ont été à l’initiative du jardin partagé seront là pour discuter avec vous autour de la question : « Comment créer et faire vivre un jardin partagé ? »

Car si le jardin partagé des Nouzeaux est là – et bien là –, pourquoi ne pas multiplier ce type d’initiative et créer d’autres jardins partagés, sur des friches, en pied d’immeubles, partout où la nature peut reprendre ses droits…

Et parce qu’il ne s’agit pas seulement de parler, deux ateliers pratiques vous sont proposés :

  • compostage à 15 heures ;
  • techniques d’arrosage économes en eau à 16 heures.

Nous sommes par ailleurs à la recherche de bulbes pour permettre à tous les visiteurs de mettre un peu les mains dans la terre et préparer un printemps fleuri…

Le dimanche 22 septembre

Tout démarre par un repas partagé, à partir de 13 heures. Chacun apporte quelques chose à boire ou à manger, et on partage avec ses voisins de table ! Pour éviter le gâchis qu’implique l’utilisation de gobelets, d’assiettes et de couverts jetables, pensez à apporter qui quelques verres, qui quelques assiettes…

Ensuite, plusieurs ateliers seront proposés :

Herbier photographique : il s’agit de démarrer un inventaire des plantes qui poussent dans le jardin. Les participants choisissent des plantes, les prennent en photo, puis font les recherches nécessaires à leur identification… de petites fiches seront ensuite rédigées et le tout sera publié sur le blog.

C'est la fête 1 • Observatoire de la biodiversité : suite à l’initiative lancée par la communauté d’agglomération, on vous expliquera comment participer à cette expérience de science participative au sein du jardin… et ailleurs.

Plantations sur les espaces collectifs : on poursuit la plantation de bulbes.

Construction d’un hôtel à insectes : avis aux curieux et aux bricoleurs ! Il s’agit de construire, à base de matériaux de récupération un « hôtel » accueillant pour divers insectes utiles au jardin. Il nous faudra du bois, des roseaux, de la paille, des pots de fleurs… de l’imagination et de l’huile de coude !
Et si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas, on pourra toujours improviser.

C'est la fête 2La journée se terminera en harmonie, avec un concert de musique celtique avec Lisa Morrison (harpe celtique et dulcimer, chants celtes, gaéliques, irlandais) Léa Duchâtel (bodhran, tin whistle, chant harmonique) Philippe Duchâtel (guitare).

Réunion de formation à l’observation de la biodiversité aux Nouzeaux

Mercredi 10 juillet 2013 à 14h00 a lieu une réunion de formation sur l’observatoire de la biodiversité au jardin partagé des Nouzeaux, Allée Tissot, à Malakoff. Ménée par une équipe du Plan Territorial de Développement Durable et Habitat de la Communauté d’agglomération Sud de Seine, son objectif est de présenter les différents protocoles de sciences participatives pour que les animateurs puissent  les relayer et inviter le grand- public, les habitants et les enfants à y participer.

Réunion de formation à l’observation de la biodiversité aux Nouzeaux

Photo : Isabelle Artus

Voici le programme des quatre protocoles d’observation à la biodiversité que propose l’équipe du Plan Territorial de Développement Durable et Habitat

  • «Papillons des Jardins »
  • « Opération Escargots »
  • « Oiseaux des jardins »
  • « Suivi photographique des insectes pollinisateurs »

Dans un deuxième temps, la formation à l’observatoire de la biodiversité propose aux participants une mise en situation pratique de toutes ces connaissances en observant sur le terrain, le jardin partagé des Nouzeaux.

La formation se poursuivra ensuite par une visite technique des équipements écologiques du jardin partagé des Nouzeaux comme les lampadaires solaires, la cuve de récupération d’eau de pluie pour l’arrosage, la bande végétalisée aux arbustes indigènes sauvages, la friche, la cabane en cèdre rouge de fabrication locale, etc…

Réunion de formation à l’observation de la biodiversité aux Nouzeaux 2Photo : Isabelle Artus

Pour en savoir plus :

Plan Territorial de Développement Durable et Habitat
Communauté d’agglomération Sud de Seine
Bagneux – Clamart – Fontenay-aux-Roses – Malakoff
28, rue de la redoute
92260 Fontenay-aux-Roses
Tél: 01 55 95 95 35