Archives de l’auteur : Isabelle

Ensemble contre les limaces !

La question des limaces, très nombreuses et voraces l’an dernier au jardin, a été soulevée ces jours-ci par les membres du CA du jardin. Ils proposent de lancer un atelier d’échange d’expériences de lutte anti limaces. Lora, présidente du jardin, « invite quiconque intéressé par l’atelier limace à se manifester » en laissant un mot à la cabane, ou par mail à : jardindesnouzeaux.fr.

L’idée est de favoriser des solutions avant que les plantations ne commencent à en souffrir, explique Lora qui a fait des recherches sur la question. « J’ai découvert, confie-t-elle, que le cycle de vie des auxiliaires qui aident le jardinier à réguler les populations de limaces, met quatre ans à s’installer. Les deuxièmes et troisièmes années sont celles dont un nouveau jardin souffrira le plus des limaces. Cet été sera donc exposé à leurs dégâts. »

Limace trouvée au jardin en 2012.

Limace trouvée au jardin en 2012.

Lora conseille ensuite de « réserver des zones dont la terre n’est pas retournée sur plusieurs années, afin que les larves qui y vivent (carabes par exemple), puissent atteindre leur stade adulte comme la bande végétalisée, la friche sauvage ou ailleurs sous les arbustes. »

Jérôme préconise d’enterrer des récipients en verre (type entremets à dessert), à ras du sol et de les remplir de bière. Cela serait efficace contre la petite limace noire. Pour éradiquer la grosse limace, il conseille d’épandre une ligne de cendre de bois, en forme de petite montagne, sur une longueur de 3 mètres environ par parcelle. La limace cesse alors de sécréter son mucus et sèche sur place. L’opération est à réitérer en cas de pluie.

Chantal quant à elle, condamne l’utilisation de la bière, car c’est mortel pour les hérissons qui s’enivrent avec. La bière sans alcool pourrait-elle être une alternative ?

Geneviève ajoute que le fenouil est répulsif.

Quid des produits anti-limaces qui n’agissent que sur les limaces adultes et restent sans effet sur les larves enterrées ?

Ce sont autant de questions que nous vous proposons d’aborder lors de l’atelier sur la lutte anti-limaces.

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Sera évoquée très prochainement la question de la survie des hérissons et l’utilisation de granulés anti-limaces dans notre jardin.

En tout cas, Lora précise que « Le règlement et la convention (du jardin partagé) stipulent qu’aucun produit chimique ne doit être utilisé, la loi Labbé votée en 2014 sur les produits phytosanitaires est celle qui incite les collectivités à se préparer à n’utiliser absolument aucun produits chimiques sur les espaces publics ». Notre jardin partagé en fait partie.

Limace en 2012 au jardin.

Limace en 2012 au jardin.

Rédaction : Chrystèle et Isabelle A. Photos : Isabelle A.

Liens pour aller plus loin sur le sujet

Site Terre d’humus

Site Permaforet

 

 

La cardamine hérissée (Cardamine hirsuta)

Bandeau La bonne herbe du mois

Cette plante aux fleurs blanches est une plante typique des jardins et des espaces cultivés. Elle se plait sur un sol labouré et riche. Elle reste souvent petite, filigrane et discrète, mais peut aussi atteindre une taille de 20 cm. Sa fleuraison peut commencer tôt, dès le printemps et durer jusqu’à l’automne.

Des fleurs et des antennes

Les petites fleurs blanches sont groupées en grappe. Les cosses allongées qui les dépassent comme des antennes, sont les fruits.

Une plante explosive…

Chaque ˝antenne˝ contient une dizaine de graines. Si on la touche en état de maturité, les graines sont éjectées de manière explosive à une distance qui peut atteindre 1,40 m. Pas de chance pour les arracheurs, plus on arrache la plante quand les fruits sont murs, et plus elle se propage !

… et délicieuse

Feuilles, fruits et fleurs sont consommables, de préférence crus. Ils peuvent décorer et épicer une salade, avec leur goût légèrement amer, ressemblant au cresson. Goûtez-la, c’est le moment !

Cardamine hérissée : plante entière.

Cardamine hérissée : plante entière.

Cardamine hérissée : fleurs et cosses avec graines.

Cardamine hérissée : fleurs et cosses avec graines.

Texte et photos : Lothar W.

Les serres municipales ouvrent leurs portes !

Ne manquez pas la Journée porte ouvertes des serres municipales, 35 rue Avaulée, samedi 18 avril, de 8h00 à 18h00 
Ce rendez-vous incontournable du printemps, sera l’occasion de découvrir plus de 70 000 fleurs qui rejoindront les espaces publics de Malakoff.
Les citadins malakoffiots pourront venir à la rencontre de jardiniers passionnés, glaner quelques conseils pour leurs propres plantations, échanger sur l’évolution de leurs pratiques, plus orientées vers le jardinage sans produit chimique.
La journée sera rythmée par de multiples animations pour petits et grands : atelier de rempotage, fanfare de jardiniers, triporteur musical, échassier, sculptures sur ballons …
Le jardin partagé sera également ouvert au public ce samedi de 8 heures à 18 heures. 
Chrystèle
Pour en savoir plus : site de la mairie de Malakoff

Le pouvoir des odeurs

Un message d’Anne-Claire, léger et profond qui sent tellement bon !

« Pour la parcelle partagée, j’invite ceux qui le souhaitent à planter tout végétal susceptible de créer une odeur particulière pour que nous travaillions ensemble le pouvoir des odeurs, la capacité des senteurs à nous transporter, nous soigner, ouvrir nôtre âme… »

A vos agenda ! « samedi prochain 18 avril, les serres communales vendrons très peu cher des simples e des fleurs… « , nous rappelle Anne-Claire B. Un article plus complet là-dessus suivra bientôt sur ce blog.

De la part du lapin de Pâques :)

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Invité d’honneur au Jardin des Nouzeaux ce lundi de Pâques très ensoleillé, je vous écris pour vous remercier tous de votre présence et bonne humeur au jardin ; je me suis bien amusé !

Me voici sur la photo ! Les présentations sont faites.

Me voici sur la photo ! Les présentations sont faites.

Même si cette animation était annoncée à la dernière minute, beaucoup d’enfants se sont donnés rendez-vous à 15 heures pour fabriquer des nids de Pâques en paille. Avec un peu d’aide, de très jolis nids ont vu le jour en peu de temps.

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Jana, devant les enfants et leurs nids de Pâques en paille.

Jana, devant les enfants et leurs nids de Pâques en paille pour l’instant vides.

Décorés avec des fleurs pour certains ou bien avec des feuilles ou du gazon, pour d’autres, c’est avec ces nids que les enfants ont pu se lancer à 15 heures 30 à une chasse aux œufs dans les parties communes au fond du jardin (Je suis passé au jardin juste avant leur arrivée pour cacher tous ces œufs avec l’aide des jardiniers.)

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Les nids bien remplis avec des œufs en chocolat, les plus gourmands n’ont pas pu résister et ont toute de suite enchaîné la dégustation !

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Pour la petite histoire, en Allemagne, je vois les enfants fabriquer des nids, les déposer dans les jardins pour que je puisse les remplir pendant ma tournée dans la nuit (je suis aussi chargé que mon cousin le père noël). Certains attendent que je dépose les œufs d’abord et les récupèrent avec leurs nids le jour de Pâques.

Pour m’aider à teindre les œufs (à la base je déposais des œufs durs), la veille de Pâques, les gens, notamment des villages, allument des feux de Pâques. Ils brûlent du bois et des fleurs de couleurs différentes et je me sers des cendres colorées comme teinture pour mes œufs.

Pour bien m’accueillir, les enfants décorent des œufs vidés et les accrochent sur l’arbre de Pâques, plutôt en général sur les arbres ou les arbustes dans les jardins ou bien à des branches, en vase, dans les appartements.

Mais, revenons à la fête de Pâques au jardin des Nouzeaux : j’ai vu un arbre de Pâques, des nids en pailles pleins d’œufs en chocolat et surtout pleins de sourires d’enfants !

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Les enfants ont également pu remplir l’alphabet du jardin : A comme artichaut, B comme blette, etc…, aidés par les adultes et les smartphones, et ont été récompensés par moi-même, avec des chocolats en plus ! Vous trouverez en bas de cet article un aperçu des réponses des enfants sur l’alphabet.

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Après une séance de photo avec moi, les enfants ont joué et j’ai pu profiter de votre beau jardin pour me balader et prendre de l’air. C’est avec plaisir que je reviendrai l’année prochaine …

MiamMiam, le lapin de Pâques

L'alphabet du jardin des Nouveaux.

L’alphabet du jardin des Nouzeaux.

Nouvel atelier semis sur les parcelles collectives

Martin lors d'une animation sur les semis à la fin de l'hiver. Crédit photo : Isabelle Artus

Martin lors d’une animation sur les semis à la fin de l’hiver.
Crédit photo : Isabelle Artus

A vos agendas ! Martin propose une nouvelle animation sur les semis mercredi 8 avril au jardin de 14 à 16 heures. Cette fois-ci, on les plantera directement en pleine terre sur la parcelle collective dédiée. « J’amènerai des graines de poireaux, de salades e de choux aussi », précise le jardinier. « On pourra parler des cultures potagères à démarrer au mois d’avril », ajoute Martin.

Ceux qui veulent peuvent amener des graines !

Des plantes à purin au jardin

Jérôme, Maëlle, Pauline, Isabelle et Virginie (derrière l'appareil photo) en train de planter des plantes à purin entre trois gouttes. Crédits Photo : Virginie.

Jérôme, Maëlle, Pauline, Isabelle et Virginie (derrière l’appareil photo) en train de planter des plantes à purin entre trois gouttes. Crédits Photo : Virginie.

Nous vous l’avions annoncé dernièrement sur ce blog, Pauline proposait une séance de jardinage de plantes à purin sur une des parcelles collectives. Le temps était incertain, du coup, nous n’étions pas très nombreux. Nous avons quand même réussi à planter plusieurs pieds de grande consoude, de consoude russe et de bardane.

Les plantes à purin

Mais qu’est-ce qu’une plante à purin ? A la page « purin », Wikipédia nous explique qu’en agriculture biologique, on parle par extension de purin pour « désigner les produits issus de la macération, de l’infusion ou de la décoction de certains végétaux. Ces purins peuvent servir, selon leur stade de maturation et le végétal utilisé, dinsecticides, de fongicides (lutte biologique), d’engrais ou d’activateur de compost1« . Allez jeter un oeil si vous avez deux minutes…

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Une grande consoude tout juste plantée. Crédits photo : Virginie

Pour en savoir plus

– Les consoudes

– Les bardanes

Des projets pour les parcelles collectives

C’est le temps des projets pour les parcelles collectives du jardin !

Lora, notre nouvelle présidente, nous dit que « certaines ont déjà un projet. D’autres sont en attente ». Elle propose à ceux et celles qui sont intéressés, de « participer à un projet existant et / ou en lancer un ».

Comment ? « Pour cela, poursuit-elle, l’idée doit correspondre au règlement du jardin et à la convention, c’est à dire autant que possible être collective et écologique ».

Pour parvenir à communiquer entre tous, puisqu’un tiers des membres du jardin ne suit pas internet, Lora indique qu’ « Il y aura un message sur la cabane où les actions, projets et personnes référentes apparaitront. »

Elle précise qu’ « une personne référente n’est pas un chef mais un coordinateur pour l’organisation et la communication. N’oubliez donc pas de communiquer avec la ou le référente avant tout et de relayer vos avancées mails sur papier à la cabane ! », conclut Lora.

Proposition de projet de culture de plantes à purin

Déjà, une nouvelle adhérente propose un projet de mise en culture de « plantes à purin » sur une parcelle collective. Il s’agit de plantes stimulantes, fongicides, répulsives, que l’on utilise en décoctions, infusions, macérations, fermentations, en vue d’améliorer la fertilité du sol des Nouzeaux, à tester ensemble.

Elle nous donne quelques exemple de plantes stimulantes : la consoude, l’achillée, la bardane, l’ortie, le souci, le pissenlit, la valériane.

Voici deux exemples de « fongicides » : la tanaisie, dont plusieurs pieds sont présents au jardin près de la citerne, que l’on pourrait transplanter et l’absinthe.
Pour finir, quelques plantes répulsives : l’ortie, l’absinthe, l’euphorbe épurge, la lavande, le lierre, la mélisse, la menthe, la rhubarbe.

Si ce projet intéresse d’autres jardiniers, la mise en culture pourrait commencer au jardin ce dimanche 29 mars si il ne pleut pas, suivant les plantes et graines réunies entre nous.
 
Si la météo est mauvaise, le chantier n’aura pas lieu mais les personnes intéressées pourront discuter plus précisément du projet avec elle car elle sera de permanence aux Nouzeaux de 16h à 18h.

Discussion entre jardiniers un dimanche de février au jardin partagé des Nouzeaux.
Discussion entre jardiniers un dimanche de février 2015 au jardin partagé des Nouzeaux. Photo : I.Artus

7e Festival Cinéma Ecologie à Vanves ce week-end !

La septième édition du Festival Cinéma Ecologie à Vanves aura lieu ce samedi 28 mars jusqu’à mercredi 1er avril au théâtre du lycée Michelet, 5, rue Jullien. Nous avons demandé à Geneviève, membre du jardin partagé des Nouzeaux et assidue du festival, de nous raconter pourquoi elle l’apprécie.

Une programmation de documentaires et courts métrages forts témoignant d'initiatives locales respectueuses de l'environnement, pour le 7e festival Cinéma Ecologie de Vanves.

Une programmation de documentaires et courts métrages forts témoignant d’initiatives locales respectueuses de l’environnement, pour le 7e festival Cinéma Ecologie de Vanves.

« Le climat change, et nous ? » est le thème cette année, écho direct aux enjeux cruciaux de la 21 conférence climat ou Cop 21 qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Les projections sont libres, gratuites et suivies d’un débat avec les réalisateurs.

Le festival Cinéma Ecologie par Geneviève

« Je vais au festival du cinéma écologique à Vanves pour voir les acteurs des films qui nous font partager leurs parcours, leurs expériences, qui sont des passerelles entre le monde urbain et rural.

Comment accompagner ces agriculteurs qui nous nourrissent, les comprendre et ne pas être avec eux que de simples consommateurs, voilà, ce que ce festival nous enseigne.

La mondialisation des productions alimentaires, les enjeux financiers que cela représente, sont des questions importantes qui doivent susciter notre curiosité au delà de l’achat quotidien de notre panier de légumes.

Au jardin partagé des Nouzeaux, chacun emmène son savoir, issu de traditions familiales souvent mais c’est aussi une mise en commun de ce que l’on apprend au fil des jours, une école permanente, un savoir dont ce festival va m’enrichir.

 Je ne sais plus quel film j’ai vu l’année dernière, c’était sur les semences, mais les interlocuteurs sont passionnants ».

Geneviève.

Pour en savoir plus

Le programme du festival sur le site de La ruche de Vanves

Le programme détaillé du festival en PDF

Le séneçon commun (Senecio vulgaris)

Titre La bonne herbe du mois

Cette plante aux fleurs jaunes de la famille des astéracées est très courante dans les friches et dans les jardins. C’est une plante pionnière, qui se plait toute seule, comme par exemple sur un terrain récemment cultivé. Elle reste souvent petite et discrète, mais peut aussi atteindre une taille de 30 cm. Sa fleuraison peut arriver toute l’année, elle fait donc partie des premières plantes qui fleurissent à la fin d’hiver.

Des cheveux blancs

Les fleurs, d’abord jaunes en forme de tube, se transforment en fruits ronds avec leurs aigrettes (pappus) blanches, d’où le nom de la plante :  ̋ senex   ̋, le mot latin pour  ̋ vieillard  ̋. On trouve souvent des fleurs jaunes et des fruits blancs sur une même plante.

Déconseillée pour le foie

Bien qu’utilisée autrefois comme plante médicinale, son utilisation est aujourd’hui déconseillée à cause de sa toxicité hépatique. Les oiseaux granivores, par exemple les pigeons et moineaux, s’en fichent et adorent le séneçon.

Séneçon commun : fleurs jaunes et fruits blancs. Photo : Lothar W.

Séneçon commun : fleurs jaunes et fruits blancs. Photo : Lothar W.

Texte et photo : Lothar W.